triplex36.jpgtriplex24.jpgtriplex32.jpgtriplex28.jpgtriplex31.jpgtriplex34.jpgtriplex23.jpgtriplex33.jpgtriplex37.jpgtriplex29.jpgtriplex27.jpgtriplex35.jpgtriplex26.jpgtriplex25.jpgtriplex30.jpg

Julie RodeJulie Rode

France 

During one month, between mid-March and mid-April 2018 - I was part of the long term volunteering program of ‘Leadership Karakol’ youth organization. I was living in a host family in Ak-suu village, 15min away from Karakol and my goal was to teach English in this village orphanage.

This orphanage gathers children of all age. Nonetheless, I only worked with children from six to around twenty years old. There, the oldest kids went to school on mornings and so, during these times, I had only the youngest kids in my class, and reciprocally during afternoons.

In this orphanage, children can choose their activities and so, every day I had a different and unpredictable number of children who came and went as they wished. Moreover, their English level’s was very variable, with anyway a low average. Only the oldest kids had a good English level whereas the youngest kids could only spoke Kyrgyz. With them, communicating was hard. With the others we could interact in Russian as it was our common tongue – even if it was harder for me. Hopefully, I had in parallel Russian and Kyrgyz lessons with Kauhar and Aitilek (thanks again!) who helped me improving my Russian and learning useful words for communicating in Kyrgyz. And, of course, living in a Kyrgyzo-Russian-speaking context is better that any at home lesson for improvement!

With children, when I had big groups (around ten) we worked together mostly on some grammatical points with the oldest kids and on vocabulary with the youngest. When I had small groups, I was doing tutoring more than actual lessons. We were reading, writing or translating English texts with the youngest children and speaking with the oldest ones. I must say that I preferred tutoring. For instance, I had some very interesting conversations about Kyrgyz history and culture.

And sometimes, no one came! So, I learned to wait and let time fly!

In the evening, I was going home in my host family in Ak-suu. I had a room in their house for resting, working and sleeping. Nonetheless, I spend hours with them in the dining room, eating and playing with the youngest kids.

Being integrated in a family who is not ours is a rewarding experience even if it’s not always easy. In my case, I had the chance of adapting myself quite easily, and so, participating to their everyday life.

Week-ends were dedicated to Karakol town and surroundings exploration but mostly to these bewitching mountains that are the Tian Shan! I also had the occasion to go kayaking on Issyk kul lake, to participate in a test meal of ‘destination Karakol’, to go to a museum and to do some gardening. All these, thanks to amazing meetings!

At the end, during this month, I met very interesting people either in the Leadership organization, in Ak-suu orphanage, in my host family and while hitchhiking to go back to Ak-suu when it was too late for machrutkas!            

So, this time again, it was for me a very fulfilling experience in this beautiful country. Again, all my thanks to my host family,Ak-suu orphanage and Leadership organization – especially Nastia, Kauhar, AitilekandAltynai–for welcoming me! And thank you to Nora and all the other for the week-end’s excursions, your kindness and every moment of fun and laughter!

 

J’ai participé au programme de volontariat de l’organisation pour la jeunesse Leadership Karakol pendant un mois entre mi-mars et mi-avril 2018. Domiciliée dans une famille d’accueil à Ak-suu, petit village à 15min en voiture de Karakol, j’avais pour mission de donner des cours d’anglais dans l’orphelinat du village.

Cet orphelinat rassemble des enfants de tous âges. Je n’ai cependant eu l’occasion d’avoir en cours que des jeunes de six à une vingtaine d’années. Là-bas, le matin les plus âgés vont à l’école et j’avais donc les plus jeunes en matinée. Et réciproquement l’après-midi.

Dans l’orphelinat les jeunes ont le choix de leurs activités et j’avais donc chaque jour un nombre indéterminé d’enfants qui allait et venait comme bon leur semblait. De plus leur niveau d’anglais était très variable avec une moyenne tout de même relativement basse. Seuls les enfants les plus âgés avaient un niveau correct alors que les plus jeunes ne parlaient parfois que kirghize. Avec ces derniers la communication était plutôt compliquée. Avec les autres le russe permettait d’avoir une base commune – même si la dite base était parfois un peu faible de mon côté. Heureusement, j’avais en parallèle des cours de russe et de kirghize de la part de Kauhar et Aitilek (merci encore à elles !) qui m’ont permis soit de consolider mes connaissances en russe et d’apprendre un minimum de mots pour communiquer en kirghize. Et puis la vie dans un contexte kirghizo-russophone permet mieux que n’importe quel cours de s’améliorer !

Avec les enfants, quand j’avais de grands effectifs (c’est-à-dire une dizaine) nous travaillons ensemble en général des points de grammaire avec les plus grands et de vocabulaire avec les plus petits. Avec de petits effectifs les cours prenaient plus la forme de soutien où nous travaillons sur de la lecture, de l’écriture et de la traduction avec les plus jeunes et de la conversation avec les plus âgés. Je dois dire que j’ai largement préféré ce format ! J’ai notamment eu des conversations très intéressantes sur la culture et l’histoire kirghize avec certains groupes de grands.

Et puis parfois, je n’avais juste personne qui venait. Pendant des heures. Cela aurait été également une école de la patience et du lâché prise.

Le soir, je rentrais dans ma famille d’accueil à Ak-suu. J’avais une chambre dans leur maison dans laquelle je pouvais me reposer, travailler et dormir. Cependant, j’ai passé une bonne partie de mon temps avec la famille à partager les repas et des temps de jeu avec les plus jeunes enfants.

Etre intégré dans une famille qui n’est la nôtre est une expérience enrichissante mais pas toujours facile. Dans mon cas, j’ai eu la chance de m’être relativement bien adapté, participant pleinement à la vie de la famille.

Mes week-ends étaient dédié à l’exploration de la ville de Karakol, de ses alentours mais surtout de ces envoutantes montagnes que sont les Tian Shan ! J’ai également eu l’occasion d’aller faire du kayak sur le lac Issik-kul, de participer à un repas test de ‘destination Karakol’, d’aller au musée et de faire du jardinage ! Et ceux, à chaque fois grâce à de belles rencontres.

Au final, pendant ce mois, j’ai rencontré beaucoup de personnes très intéressantes que ce soit dans l’organisation Leadership, dans ma famille d’accueil, à l’orphelinat ou en faisant du stop pour rentrer à Ak-suu parce qu’il n’y avait plus de machrutkas !

Cela aura donc encore été pour moi une belle expérience dans ce pays. Merci encore à ma famille d’accueil, à l’orphelinat d’Ak-suu et à l’organisation pour la jeunesse Leadership – et tout particulièrement Nastia, Kauhar, Aitilek et Altynai - de m’avoir accueillie ! Et merci à Nora et tous les autres pour les excursions les week-ends et les moments de détente, de joie et de rires !

Joomla templates by a4joomla